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La SNCF ouvre la voie à des trains autonomes d’ici 2023

La SNCF ouvre la voie à des trains autonomes d’ici 2023

La SNCF et l’Institut de Recherche Technologique (IRT) Railenium, Alstom, Altran, Ansaldo, Apsys, Bombardier, Bosch, Spirops et Thales annoncent la création de deux consortiums visant à développer d’ici 5 ans deux prototypes de trains autonomes. L’objectif est de mettre en circulation des trains fret semi-autonomes d’ici 2020 et des trains entièrement automatisés d’ici 2023.

Le budget global de cette phase de projet s’élève à 57 millions d’euros, financés à 30% par SNCF, à 30% par l’État (via l’IRT Railenium) et à 40% par les partenaires.

Deux consortiums pilotés par SNCF et l’IRT Railenium ont été créés en janvier dernier, pour une durée de cinq ans. Un consortium est dédié à la réalisation d’un prototype de train de fret autonome. Il réunit Alstom, Altran, Ansaldo et Apsys. L’autre consortium, dédié aux voyageurs, réalisera un prototype de train TER autonome. Il se compose de Bombardier, Bosch, Spirops et Thales.

Réunissant des expertises très variés (industriels issus du ferroviaire, de l’automobile, de l’aérien, de l’intelligence système, acteurs de l’ingénierie…), ces consortiums doivent permettre d’aller plus loin dans l’ensemble des domaines clés du futur train autonome : détection d’obstacles, lecture de la signalisation, géolocalisation, surveillance de l’environnement et du train, gestion des aléas, etc.

Les accords de partenariat bénéficient du soutien de la puissance publique via l’ANR, agence nationale de la recherche. L’Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) et l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) sont associés à chacun de ces consortiums afin d’intégrer les enjeux de sécurité ferroviaire et de cybersécurité.

« Nous mobilisons l’intelligence collective, l’expérience, les compétences et le savoir-faire de partenaires issus d’univers industriels variés. Ces partenariats constituent une première mondiale de par l’ambition, la démarche et les compétences réunies », souligne Luc Laroche, directeur du projet Train autonome.

L’objectif est de mettre en circulation des trains fret semi-autonomes d’ici 2020 et des trains entièrement automatisés d’ici 2023.

L’automatisation des trains se traduira par des bénéfices concrets pour les voyageurs et les clients du fret : une plus grande capacité (faire rouler plus de trains), plus de fluidité et de régularité, grâce à une circulation harmonisée et à une vitesse optimisée, permettant de mieux faire face aux imprévus, et enfin une ambition écologique, grâce à une diminution de la consommation d’énergie.

« La transformation digitale du réseau et de la signalisation permettra de faire circuler plus de trains et de meilleurs trains. Elle est essentielle pour développer le train autonome. Elle fera de nous un champion du digital industriel », promet Patrick Jeantet, président de SNCF Réseau.

Les 4 niveaux d’automatisation des trains (GoA)

 

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