RS Components (RS), la marque d’Electrocomponents, distributeur de composants électroniques et de maintenance, ajoute plus de 600 lignes de produits d’ensembles de connecteurs et cordons Amphenol FCI à son catalogue.
Numéro deux mondial de la connectique, l’Américain Amphenol vient de finaliser l’acquisition auprès de Bain Capital de FCI, qui fut un temps sous l’aile de Framatome le fer de lance de la France dans les connecteurs. A l’annonce du rachat en juin 2015, le montant de l’acquisition était de 1,275 milliard de dollars. FCI, qui avait son siège à Singapour, emploie 7300 personnes à travers le monde et a réalisé l’an passé un chiffre d’affaires de de l’ordre de 600 millions de dollars avec une marge (EBITDA ajustée) de 20%.
Les groupes de connectique Radiall et FCI annoncent leur partenariat pour développer et promouvoir la solution OCTIS (« Outdoor Connector Transceiver Inside System »). Spécialement conçu pour relever les défis associés au déploiement de la 4G+, du LTE+ et de la future 5G sur le marché des télécommunications, OCTIS apporte une solution d’interconnexion robuste de terrain, capable de supporter les conditions climatiques extérieures en environnements sévères.
Numéro deux mondial de la connectique, l’Américain Amphenol est entré en négociations exclusives avec Bain Capital pour racheter FCI, qui fut un temps sous l’aile de Framatome le fer de lance de la France dans les connecteurs. FCI, qui a aujourd’hui son siège à Singapour et s’appelle FCI Asia Pte, emploie 7400 personnes à travers le monde et devrait réaliser cette année un chiffre d’affaires de 600 millions de dollars avec une marge (EBITDA ajustée) de 20%.
FCI est positionné sur le marché des solutions d’interconnexion pour les télécoms, les datacoms, les communications sans fil et l’industriel. En 2014, FCI a réalisé 72% de son chiffre d’affaires en Asie, contre 17% en Europe et 11% sur le continent américain. En France, son activité industrielle est désormais concentrée à Besançon. Le groupe y possède également un centre de R&D, de même qu’à Berlin, en Allemagne.
Bain Capital avait racheté FCI à Areva en 2005, pour un montant de 1,07 milliard d’euros. L’entreprise avait ensuite revendu en 2011 sa filiale FCI Microconnections, leader mondial des connecteurs flexibles pour carte à puces, qui a pris son indépendance sous le nom de Linxens. Puis en 2012, l’équipementier automobile américain Delphi Automotive avait racheté la division connectique automobile de FCI pour 765 millions d’euros en numéraire. En 2011, la division MVL (véhicules motorisés) de FCI avait représenté 62% du chiffre d’affaires du groupe français de connectique.
« FCI a d’énormes capacités technologiques dans le développement de produits d’interconnexion haute vitesse, d’entrées-sorties, de puissance et composants miniaturisés. Leur portefeuille de produits va permettre d’élargir notre offre de solutions de haute technologie à l’ensemble de nos clients respectifs pour un large spectre de marchés applicatifs », se réjouit R. Adam Norwitt, président et CEO d’Amphenol. L’Américain compte financer l’opération en puisant dans sa trésorerie et par endettement. Une transaction qui devrait être finalisée après l’obtention des autorisations réglementaires à la fin de 2015.
Il s’agit d’une grosse acquisition pour Amphenol, qui procède plutôt généralement par petites acquisitions ciblées de diversification géographique et de marchés. La dernière en date était celle du fabricant de circuits imprimés britannique Invotec Circuits (voir notre article).
Pour l’ensemble de l’année 2015, Amphenol compte réaliser un chiffre d’affaires compris entre 5,5 et 5,62 milliards de dollars, soit une hausse de 3% à 5% par rapport à 2014, de 7% à 9% en monnaies locales et de 3% à 5% hors impact des acquisitions et des variations monétaires.
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